Né en Albanie, en 1976, dans une famille de musiciens, Gazmir Gjonaj étudie le violoncelle à l’École de musique de Shkodra (1982-1992), puis poursuit son parcours dans la classe de contrebasse. En 1996, il est accepté au Conservatoire Supérieur de Tirana, dans la classe de F. Koleka. ​Arrivé en Belgique en 1999, il poursuit ses études de contrebasse au Conservatoire de Bruxelles, avec Christian Vandenborght.  ​Il joue régulièrement au sein du Belgian National Orchestra, de l’OPRL, de l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie et de l’Antwerp Symphony Orchestra. Il est aussi membre du groupe Albrapsodie et de Lumacamerata.

Kava-Kava, un mot rythmique et percutant, un mot double pour qu’il résonne comme un battement de cœur… Kava-Kava, c’est l’histoire naturelle de voix de femmes qui partagent depuis très longtemps leur passion commune du chant d’ensemble, en Belgique, mais aussi avec des publics des quatre coins du monde… Kava-Kava, quatre syllabes colorées de rencontres et d’échanges… Kava-Kava, c’est l’humour d’un ça va qui donne le sourire. Kava-Kava souffle le froid des airs du Nord, des histoires fragiles de la vie, des profondeurs de la polyphonie… Kava-Kava souffle le chaud des mélodies du Sud, des textes pétillants et du swing léger… Bon voyage et puissent nos voix vous emmener loin en terres d’émotions… www.kavakava.be

Formé auprès de Daniel Roth (Paris), Leo Krämer (Sarrebruck) et James David Christie (Boston), Christian Schmitt (1976) a joué sur les orgues des salles de concert de Hambourg, Berlin, Vienne, Leipzig, Montréal, New York, Dallas, Los Angeles, Göteborg, Tokyo, Zurich (inauguration en 2022) et a collaboré avec des chefs tels que Simon Rattle, Dennis Russel Davis, Paavo Järvi, Marek Janowski, Daniel Barenboim… Il a enregistré plus de 40 CD, dont des œuvres de Widor (avec l’Orchestre Symphonique de Bamberg dont il est Organiste principal depuis 2014, dir. Stefan Solyom, ECHO Klassik 2013) et Hindemith (avec le Schleswig-Holstein Festival Orchestra, dir. Christoph Eschenbach). Il enseigne l’orgue à l’Université Codarts de Rotterdam. www.christianschmitt.info

Formé à Paris auprès notamment d’Yvonne Lefébure, Yvonne Loriod, Olivier Messiaen et Jacques Février, et à Londres auprès de Maria Curcio, Pierre Réach (1948) reçut les conseils réguliers d’Arthur Rubinstein, Alexis Weissenberg et Paul Badura-Skoda, et obtint le Premier Prix du Concours Messiaen (Royan, 1971). Il a joué en soliste et en récital à travers toute l’Europe, les États-Unis, la Russie et la Chine. Dans son répertoire qui va de Bach à Messiaen, Beethoven a toujours occupé une place de choix, en particulier ses 32 Sonates. Il a enregistré plusieurs disques (Alkan, Bach, Mozart, Schubert, Beethoven, Messiaen, Jean Cras, Stravinski, Mendelssohn, Moussorgski…). Il enseigne à l’École supérieure de Barcelone et dirige plusieurs festivals. www.pierre-reach.com

Née en Russie, Anna Vinnitskaya a étudié le piano avec Sergei Osipienko à Rostov et Evgeni Koroliov à la Hochschule für Musik und Theater de Hambourg, où elle enseigne depuis 2009. Sa victoire au Concours Reine Elisabeth 2007 marque le début de sa carrière internationale. Elle joue régulièrement avec les plus grands orchestres et des chefs tels qu’Andris Nelsons, Valery Gergiev, Kirill Petrenko, Marek Janowski, Dmitri Kitajenko, Mirga Gražinytė-Tyla… Elle a remporté de nombreux prix pour ses albums Rachmaninov (Orchestre symphonique de la NDR, dir. Krzysztof Urbański), Bach (Kammerakademie de Potsdam, Evgeni Koroliov, Lyupka Hadzi Georgieva, chez Alpha Classics/Outhere Music) et Chopin (Ballades et Impromptus). www.annavinnitskaya.com

Parallèlement à sa carrière de danseur (diplômé de P.A.R.T.S Bruxelles, 2010), Stanislav Dobákest est actif en tant que réalisateur de films de danse, caméraman, pilote de drone et opérateur Steadicam. Il collabore avec les médias numériques et co-crée des films de danse. Ses œuvres ont été présentées dans des festivals de films internationaux, diffusées à la télévision et dans des installations d’images en mouvement, ce qui lui a valu le surnom de « caméraman danseur ». Il dirige et développe actuellement un atelier créatif dance@camera qui s’adresse à la nouvelle génération de créateurs et de praticiens artistiques qui sont nés dans la nouvelle ère numérique dans laquelle une forte présence en ligne joue un rôle vital. www.stanislavdobak.com

Après avoir étudié la danse contemporaine au Conservatoire de Caen, Marion Sage obtient un Master en « Études en danse » à l’Université Paris 8 puis un doctorat sur les danseuses et danseurs « de gauche » exilé.e.s de l’Allemagne nazie à la Freie Universität Berlin et à l’Université de Lille. Après une formation chorégraphique à l’Abbaye de Royaumont, elle travaille pendant un an au Vivat d’Armentières puis crée sa première pièce chorégraphique Grand tétras (Charleroi danse, 2021). Elle travaille aussi comme performeuse pour d’autres chorégraphes. Avec l’artiste sonore Anne Lepère, elle invente des performances et ateliers autour de récits croisant des mythologies et des recettes de cuisine conçus pour différents médias : la radio, les revues, le théâtre. www.marionsage.net

Née à Florence et diplômée de la Codarts Rotterdam Dance Academy en 2007, Marta Capaccioli travaille comme interprète pour d’innombrables chorégraphes. En 18-19, elle est choisie et formée par Marina Abramović et Lynsey Peisinger pour la rétrospective Marina Abramović : The Cleaner, en tant qu’interprète de six re-performances de l’artiste. Elle est membre active de groupes de recherche et de création (Stabile di Lì, Karolin Stächele/Yannis Karalis, theVision) en tant que danseuse, et depuis 2014 également, en tant qu’autrice et chercheuse de nouvelles formes de coexistence et de développement créatif. Elle est professeur certifiée de yoga Iyengar. Parallèlement à la danse, elle se consacre également à l’acte créatif à travers le dessin. Elle réside actuellement à Paris.

Arrière-petite-nièce de Léon Bakst (peintre, décorateur et costumier de la compagnie de Diaghilev), formée au Conservatoire Supérieur de Paris en danse contemporaine, Lara Barsacq agit en tant que chorégraphe (1994-2004), puis comme interprète pour d’autres d’autres chorégraphes, puis à nouveau en tant que chorégraphe (avec Gaël Santisteva). Pour Charleroi danse (La Raffinerie, Bruxelles), elle crée plusieurs spectacles : le solo Lost in Ballets russes (2018), le trio IDA don’t cry me love (2019), le quatuor Fruit Tree (2021) et le sextuor La Grande Nymphe (dans le cadre du Kunstenfestivaldesarts, 2023). Elle est accompagnée par Grand Studio et a fait partie des artistes du Réseau Grand Luxe. De 2024 à 2028, elle sera accueillie en compagnonnage au Théâtre de Liège.

Formé au Conservatoire de Paris et à la Schola Cantorum Basiliensis avec Hopkinson Smith, Thomas Dunford est l’un des luthistes les plus polyvalents et les plus demandés d’aujourd’hui, à la fois comme soliste et comme musicien d’ensemble. Il a donné des récitals en solo dans les plus grandes salles de concert du monde (New York, Londres, Washington, Barcelone). Il joue dans les plus grands festivals de musique ancienne, avec des chefs comme Philippe Herreweghe, William Christie, Jonathan Cohen, Trevor Pinnock et John Eliot Gardiner. Son CD Lachrimae a reçu le Prix Caecilia en 2013, et son album suivant Labirinto d’Amore, un « Choc » du magazine Classica. Thomas et l’Ensemble Jupiter enregistrent pour Warner Classics. www.thomas-dunford.com

Formé au Conservatoire de Paris auprès de Michaël Hentz, Théotime Langlois de Swarte joue les concertos baroques et classiques (Haydn et Mozart). Il a reçu le « Diapason d’or de l’année 2022 » et le Prix « Ambassadeur de l’année 2022 » du Réseau européen de musique ancienne. En 2023, il a dirigé Lully et Grétry à l’invitation de Marc Minkowski et Louis Langrée. Avec l’ensemble baroque Le Consort (qu’il a fondé avec le claveciniste Justin Taylor), il fait sa première tournée nord-américaine en 2023-2024. Il sera également en tournée avec William Christie et Les Arts Florissants en 2025 aux États-Unis. Théotime joue sur un violon Jacob Stainer de 1665 (Fondation Jumpstart) et un Alessandro Gagliano de 1700 (Association Zylber). www.theotimelangloisdeswarte.com

La cheffe américaine d’origine colombienne Lina González-Granados a étudié la direction d’orchestre et la direction de chœur au New England Conservatory et à l’Université de Boston. Ses principaux mentors sont Riccardo Muti, Marin Alsop, Bernard Haitink, Bramwell Tovey et Yannick Nézet-Séguin. Premier Prix du Concours de direction Sir Georg Solti du Chicago Symphony Orchestra, elle a été nommée chef d’orchestre en résidence de l’Opéra de Los Angeles (jusqu’en juin 2025). Elle a également occupé des postes de chef d’orchestre à l’Orchestre de Philadelphie et à l’Orchestre Symphonique de Seattle. Troisième Prix ECHO (European Concert Hall Organization), elle dirige la plupart des grands orchestres américains et européens. www.linagonzalezgranados.com

Né à Madrid en 1991, Pablo Ferrández étudie le violoncelle avec Natalia Shakhovskaya à Madrid et avec Frans Helmerson à l’Académie de Kronberg. Lauréat du Concours Tchaïkovski de Moscou (2015), artiste exclusif de Sony Classical et boursier de la Fondation Anne-Sophie Mutter, il a enregistré l’album Reflections (2021, Opus Klassik Award) et le Double Concerto de Brahms (avec Anne-Sophie Mutter, la Philharmonie tchèque et Manfred Honeck). Il est l’hôte de la plupart des grands orchestres européens et américains. En 2023-2024, il fait notamment ses débuts avec les orchestres de Boston, San Francisco, Pittsburgh et Seattle. Il joue sur le Stradivarius « Archinto » (1689), généreusement prêté à vie par un membre de la Stretton Society. www.pabloferrandez.com

Né à Budapest en 1986, Jenő Lisztes étudie le cymbalum avec son père et son grand-père puis à l’Académie Franz Liszt de Budapest. Membre de l’Ensemble Roby Lakatos depuis 2006, il possède aussi son propre trio de jazz, le Jenő Lisztes Cimbalom Project. Il a joué au Carnegie Hall de New York, au Musikverein de Vienne, au Concertgebouw d’Amsterda, aux Palais des Beaux-Arts de Bruxelles et de Budapest, avec plusieurs formations. En 2012, il a enregistré la partie de cymbalum de Hans Zimmer pour le film hollywoodien intitulé Sherlock Holmes : A Game of Shadows. Il a été invité par Ivan Fischer et l’Orchestre du Festival de Budapest à jouer en tant que soliste aux BBC Proms en 2018. Il est également membre et soliste du célèbre 100 Gypsy Orchestra.

Issu d’une famille de sept générations de musiciens, Lajos Sárközi a étudié le violon à l’Académie Franz Liszt de Budapest. Il a appris la musique tzigane hongroise dans l’ensemble de son père et a ensuite fondé son propre groupe, avec lequel il joue en Allemagne, France, Italie et aux États-Unis. Premier Prix du Concours de violon hongrois Ede Zathureczky en 2009, il est directeur artistique du Gypsy Philharmonic Orchestra depuis 2015. Il joue avec des artistes et ensembles aussi prestigieux que Joshua Bell, Ivan Fischer, Barnabas Kelemen, Kristóf Barati, István Várdai, l’Orchestre de chambre Franz Liszt, l’Orchestre Symphonique Danubia et de nombreux orchestres d’artistes majeurs. Lajos Sárkösi joue sur un violon de Nicolo Gagliano de 1761, prêté par l’État hongrois.

Depuis tout petit, Simon court tout le temps. À 10 ans, il commence des cours de théâtre et trouve enfin une manière de canaliser toute cette créativité débordante. En grandissant, Simon devient comédien et auteur. Il affectionne les histoires poétiques, le comique visuel, et les punchlines acides. Il est passionné de stand-up et de musique. Depuis sa sortie de l’Institut des Arts de Diffusion en 2021, il se défoule en s’exerçant au combat-cascade et à l’escrime artistique dans des projets dont les chorégraphies de combat sont signées par Émilie Guillaume. Il a battu le fer, notamment dans Les Chevaliers de la Table ronde et Roméo et Juliette au Théâtre du Parc et à l’Abbaye de Villers-la-Ville. Simon a joué également dans La Fable du Lion et de l’Hippopotame (mis en scène par Dominique Serron) ou encore Le Petit Prince pour l’OPE, en 2023, aux côtés de l’OPRL !

Formé à Lille, Boulogne-Billancourt et Paris auprès de Marc Lys, Jean-Michel Dayez, Hortense Cartier-Bresson, Roger Muraro, Isabelle Dubuis, Claire Désert, Alain Planès et Pierre-Laurent Aimard, Clément Lefebvre (1989) remporte le 1^er Prix et le Prix du public au Concours James Mottram de Manchester (2016) et est lauréat du Concours Long-Thibaud (2019). Ses disques Rameau-Couperin (Evidence Classics, 2018) et Ravel (Evidence, 2021) sont primés par Diapason et Classica. Avec le violoniste Shuichi Okada, il a aussi enregistré un album consacré à Brahms, Robert et Clara Schumann (Mirare, 2019). Depuis 2023, il est professeur de piano assistant de Marie-Josèphe Jude au Conservatoire Supérieur de Paris. www.clementlefebvrepianiste.com

Depuis sa création en 2000, l’Ensemble Basiani a popularisé la polyphonie traditionnelle géorgienne (« patimoine oral et immatériel de l’humanité » depuis 2001) non seulement en Géorgie mais aussi lors de concerts et symposiums tenus dans le monde entier (Auditorium de Madrid, Concertgebouw d’Amsterdam, Fondation Gulbenkian de Lisbonne, Salle Philharmonique de Saint-Pétersbourg, Mostly Mozart Festival de New York, Bing Concert Hall de Stanford, La Cité du Vin de Bordeaux, Conservatoire de Pékin…). La presse américaine et européenne couvre abondamment ses concerts. L’Ensemble a enregistré plus de 300 chants et hymnes traditionnels, publiés en divers albums. En 2013, il a reçu le statut d’Ensemble d’État de Géorgie. www.basiani.ge