Alexander Vinogradov: un soleil noir au coeur de Babi Yar

"Une grande basse lyrique, large et souple, la sensibilité et l’intelligence d’un Liedersanger : fort de ces atouts, Alexander Vinogradov avait déjà relevé le défi avec le Choeur et l'Orchestre Philharmonique de Liverpool placés sous la conduite de Vasiily Petrenko (NAXOS). À l'image du noir qui les contient toutes, son instrument regorge de couleurs et il puise dans ce formidable nuancier avec une imparable précision qui caractérise également le dosage de l'émission. Aucune lourdeur, pas une once d'expressionnisme à la Henschel, mais une constante mobilité expressive pour coller au plus près du texte: tout est parfaitement en place et on reste pantois d'admiration devant l'autorité du chant, la noblesse et le rayonnement de l'interprète. Les pupitres masculins du Chœur philharmonique de Brno comme les instrumentistes de l'OPRL semblent autant guidés par Alexander Vinogradov que par les indications de Christian Arming, mais ne déprécions pas leur mérite, car l'accomplissement est collégial et total. Communion dans le recueillement, à l’issue du concert, un silence chargé et d'une longueur inhabituelle accompagne l'immobilité des artistes. On ne sort pas indemne d’une telle expérience." Pour lire l'intégralité de l'article de Bernard Schreuders, cliquez sur le lien.
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Alexander Vinogradov: un soleil noir au coeur de Babi Yar