Tobias Feldmann et l'OPRL enregistrement les grands concertos du Nord

Nouveau CD de l'OPRL

Quatrième prix du Concours Reine Élisabeth en 2015, le violoniste Tobias Feldmann, aujourd’hui âgé de 27 ans, avait marqué les esprits par sa maturité musicale et technique : « Il cumule au plus haut niveau sûreté technique, musicalité et intelligence de la construction. Des qualités particulièrement sensibles dans le répertoire plus moderne. Probablement le candidat le plus complet et l’un des plus passionnants de cette finale. » (Serge Martin, Le Soir).

Après un premier enregistrement chez Alpha (sonates de Prokofiev, Ravel et Strauss), il aborde ici deux œuvres majeures et exclusives du répertoire finlandais : les concertos de Jean Sibelius et Einojuhani Rautavaara. À ses côtés, l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège dirigé par l’un des chefs les plus expérimentés dans ce domaine, par ailleurs violoniste de haut vol : Jean-Jacques Kantorow. Créé en 1904 à Helsinki, le Concerto pour violon de Jean Sibelius est d’une grande difficulté technique et démontre à quel point Sibelius, violoniste de formation, connaissait les spécificités de l’instrument. La virtuosité du Concerto de Rautavaara (1977) égale en tous points celle exigée par l’œuvre de son aîné.

« Quand on demanda à Sibelius d’attribuer une bourse à un jeune compositeur finlandais prometteur de son choix, en 1955, il désigna sans hésiter Einojuhani Rautavaara. Dans les années qui suivirent, le kaléidoscope orchestral de Rautavaara fit un tour complet, passant du post-romantisme luxuriant à une atonalité expérimentale saisissante avant de s’installer dans un style sensuel s’ouvrant sur un monde lointain et fluide. La bourse de Sibelius permit à Rautavaara d’étudier à la Juilliard School de New York. « J’ai dû aller en Amérique pour apprendre ce que c’est d’être européen », dit le compositeur à propos de cette expérience. Les rues de Manhattan allaient s’introduire dans un certain nombre de ses œuvres, dont le Concerto pour violon, qui fut achevé à New York en 1977, lors de son premier retour dans la ville depuis ses études. » (Andrew Mellor)

Le CD est en vente en Belgique dès le 1er mai. Sa version électronique sera disponible en ligne à partir du 25 mai.