Quand Lara Barsacq et l’OPRL s’emparent du fabuleux destin des Ballets russes

Lara Barsacq

En partenariat avec le Festival Pays de Danses, l’OPRL invite la danseuse et chorégraphe Lara Barsacq, arrière-petite-nièce du scénographe Léon Bakst, à imaginer un « OPRL + Danse »  d’exception. 

 

Le vendredi 2 février et le samedi 3 février, à 20 heures, la Salle Philharmonique accueille la danseuse et chorégraphe Lara Barsacq pour la création d’un spectacle inédit, mêlant musique symphonique avec l’OPRL, danse contemporaine sur scène et création chorégraphique vidéo. Le fil conducteur de cet « OPRL+ Danse » est de susciter, comme à la grande époque de Diaghilev, l’émulation artistique qui naît de la rencontre entre les arts. Arrière-petite-fille de Léon Bakst (qui fut décorateur et costumier de Diaghilev), Lara Barsacq, accompagnée par deux danseuses, s’inspire de quelques œuvres majeures écrites pour les Ballets russes entre 1909 et 1929. Elle rend ainsi hommage dans son langage d’aujourd’hui, à l’une des périodes marquantes de l’histoire de la danse. Elle intègre également des éléments du passé via des recherches historiques poussées et fait en sorte de combler le silence partiel des sources par un recours à son imaginaire, à un processus de réinvention en connexion avec le monde contemporain.

 

Dans ce spectacle la chorégraphe fait aussi allusion à une égérie du passé qui l’a nourrie et qui reste une source constante d’inspiration : Ida Rubinstein, la muse adulée de Léon Bakst. Son évocation insuffle au spectacle énergie et audace ; un hymne aux corps émancipés, aux femmes et à la liberté. Le travail de Lara Barsacq est aussi celui d’une émancipation de la femme, d’une libération de son corps, d’un cheminement vers ses propres désirs (différents de ceux des hommes). À travers son œuvre, la chorégraphe souhaite déconstruire les idées reçues et se réapproprier le monde par le prisme du féminin. 

 

L’OPRL, dirigé par Benjamin Haemhouts, interprète tour à tour Ravel, Tcherepnine, Debussy, Dukas et Rimski-Korsakov. Les chorégraphies, dansées sur la scène de la Salle Philharmonique ou projetées sur grand écran, célèbrent ce feu d’artifice artistique et cette émancipation exceptionnelle dans l’histoire de l’art. 

 

 

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La page du concert du 2 février
La page du concert du 3 février