Classic Academy 2018 : L'interview de Valentine Dubrux

Valentine Dubrux clarinette à la Classic Academy de l'OPRL

Née à La Louvière en 1998, Valentine Dubrux étudie la clarinette à l’Académie Marcel Quinet de Binche ainsi qu’à l’Athénée Royal Vauban de Charleroi. Lauréate de différentes concours, elle est admise en 2014 comme « Jeune talent » au Conservatoire Royal de Mons, dans la classe de Ronald Van Spaendonck. Elle suit également des cours de percussion et de saxophone en académie.
 

1. Comment est née votre passion pour la musique ?


Par la musique folklorique : j’ai commencé la clarinette dans le cadre des carnavals, celui de Binche en particulier, vers l’âge de 5 ans. Ensuite, vers 12 ans, après quelques années d’académie, j’ai intégré plusieurs harmonies, ce qui m’a permis de pratiquer mon instrument en parallèle à mon apprentissage. Actuellement, je joue régulièrement avec la Royale Philharmonie de Saint-Symphorien dirigée par Michel Méaux. 

 

2. Avez-vous d’autres passions ou centres d’intérêt ?


En musique, je suis également passionnée par les percussions. Pour le reste, un peu de tout, mais pas une passion en particulier.

 

3. Cela a-t-il été facile de concilier un parcours musical de si haut niveau avec votre scolarité ?


Oui, car les humanités artistiques (à l’Athénée Royal Vauban de Charleroi) intégraient les cours de musique dans mon horaire journalier, entre 9 heures et 17 heures, ce qui me laissait largement le temps de travailler à mon retour à la maison.

 

4. Que représente pour vous l’opportunité de jouer avec orchestre ?


C’est un moment exceptionnel ! J’ai déjà joué en soliste, avec des harmonies notamment, mais jamais avec un orchestre professionnel. Ça me stresse un peu, mais j’ai surtout hâte, je suis vraiment impatiente.

 

5. Pourquoi avoir choisi la Rhapsodie pour clarinette et orchestre de Debussy ?


Nous l’avons choisie ensemble, avec mon professeur, Ronald Van Spaendonck. D’une part, sa durée est idéale dans le cadre de la Classic Academy, qui offre environ 15 minutes de prestation par candidat. D’autre part, comme on commémore en 2018 le centenaire de la mort de Debussy, c’était une belle occasion d’interpréter sa Rhapsodie.

 

6. Quels sont vos projets ?


J’interpréterai le Concerto pour clarinette de Mozart en octobre prochain, à Mons, sous la direction de Michel Méaux. Je vais certainement participer à d’autres concours l’année prochaine, et je compte me présenter à des concours de recrutement au sein d’orchestres professionnels. Un autre projet qui me tient à cœur est l’Ensemble Méandres, que je forme avec un ou deux autres clarinettistes (Quentin Truye et Estelle Riffont), selon les projets, et auquel nous associons parfois divers artistes selon les demandes (chanteuse, contrebasse, piano…).

 

Propos recueillis par Séverine Meers