Plein succès pour la tournée de l'OPRL en Amérique du Sud

Tournée

13 jours de tournée, avec 6 concerts concentrés sur une période de 8 jours, au Brésil, en Argentine et en Uruguay : l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège vient de revenir à Liège avec la fierté d’être le premier orchestre européen à être retourné, depuis la pandémie, dans ces grandes villes d’Amérique du Sud et leurs salles mythiques. L’OPRL et son Directeur musical Gergely Madaras ont reçu un accueil extrêmement chaleureux du public, avec 6 standing ovations et 4 soirées sold-out (à la Sala São Paulo, au Theatro Municipal de Rio de Janeiro et dans le mythique Teatro Colón de Buenos Aires - 2500 places !). Les 97 musiciens ont savouré la joie perceptible du public de retrouver un OPRL virtuose et profondément changé depuis sa dernière venue en 2008.

Le challenge logistique que représente une tournée pour un orchestre symphonique (plus de 4 tonnes de matériel, la gestion du transport, des régies en salle, des règles sanitaires et administratives en vigueur) se double évidemment d’un challenge artistique : se montrer sous son jour le plus favorable et asseoir son statut de grand orchestre européen capable de porter outre-Atlantique son répertoire de prédilection (Lekeu, Franck) et de défendre les plus grandes œuvres romantiques (Brahms, Tchaïkovski, ou encore Chopin avec le pianiste Nikolaï Lugansky), et ce avec le niveau d'un grand orchestre international.

Accueilli par des sociétés de concerts comme « Cultura artistica » au Brésil (São Paulo) ou « Mozarteum Argentino » en Argentine (Buenos Aires), qui reçoivent depuis plus de 50 ans les plus grands artistes du monde, l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège a recueilli un accueil très enthousiaste de la critique, notamment pour son concert au Teatro Colón de Buenos Aires : « La deuxième symphonie de Brahms, œuvre connue qui pouvait amener la comparaison inévitable avec l’interprétation de la Staastskapelle Berlin avec Daniel Barenboim juste avant la pandémie, n’a pas fait pâlir la phalange liégoise qui est sortie indemne de cette confrontation. » (La Nacion).
 
La prochaine tournée de l’OPRL est prévue en 2024-2025 en Europe centrale.

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La presse en parle…

« Avec un pianiste Nikolaï Lugansky de niveau superlatif et la main experte de Gergely Madaras, l’orchestre belge a fait preuve d’originalité et d'excellence. […]
Bien sûr, l'interprétation, pleine de suggestions, de nuances et de subtilités, est venue de la main experte de Gergely Madaras, un jeune chef d'orchestre hongrois qui a conduit les musiciens sur des chemins de poésie et d'émotions. […]
Après l'entracte, Madaras et ses musiciens ont dû faire face à la Symphonie n° 2 de Brahms. C'est face à une œuvre familière que les comparaisons avec les modèles paradigmatiques historiques s'imposent, parmi lesquels il n'est pas inutile de rappeler les performances brillantes et bouleversantes données peu avant la pandémie par Daniel Barenboim et la Staatskapelle Berlin dans le Kirchner. Et les Belges sont sortis indemnes de toute confrontation. […] L'Orchestre philharmonique royal de Liège a ainsi achevé un concert où, invaincu et inattaquable, il a survolé l'excellence. » (La Nacion, 28/06/2022 – concert de Buenos Aires)

« La soirée s'est ouverte sur un joyau : l'Adagio pour quatuor orchestral du compositeur belge Guillaume Lekeu. La mort de César Frank, maître de Lekeu, est la toile de fond d'une plainte douloureuse qui se présente sous un format plus qu'original dans son organisation et son traitement des cordes. Les voix émouvantes du violon et du violoncelle s'élèvent sur un tissu orchestral au ton lugubre, avec des alternances rythmiques et des changements de densité.

[…] Le concert s'est terminé par la placidité bucolique de la Symphonie en ré de Brahms. Le début sonna de façon si lumineuse qu’il projeta sur la salle une profonde fraîcheur et vitalité. Le Philharmonique de Liège est une formation orchestrale exquise, admirable dans tous ses rangs, et sous la baguette de Madaras, il a réussi à tenir le public en haleine du début à la fin, soutenant les nœuds d'un récit dramatique intense.
Les mains habiles du chef hongrois ont conduit un phrasé époustouflant dans chacun des mouvements, avec une préciosité dans les détails dynamiques, timbraux et rythmiques. Sous une ovation debout, l'orchestre a offert en bis une version étincelante de la Danse hongroise n° 5 de Brahms. » (Clarín, 28/06/2022 – concert de Buenos Aires)