Les Taloche à l’Orchestre : « Des musiques de films… de Haendel à John Williams ! »

Les Taloche à l'Orchestre

Les Frères Taloche et le metteur en scène Lionel Rougerie présentent le spectacle concocté – avec l’OPRL et Gergely Madaras – pour le 10e anniversaire du Voo Rire et le 1e Samedi en famille de la saison, le samedi 17 octobre, à 16 heures.

 

Comment est née l’idée de ce spectacle ?

BRUNO TALOCHE Pour les dix ans du Voo Rire, nous voulions nous associer à nouveau à l’OPRL, qui a accueilli plusieurs spectacles musicaux, au fil des ans. Lors de nos débuts avec l’Orchestre, en 2013, nous avions travaillé pour la première fois avec Lionel et cela s’était très bien passé.

VINCENT TALOCHE Nous avions donc envie de retravailler avec lui. L’idée est venue assez rapidement de se concentrer sur des musiques de films qui parlent au grand public et qui permettent de mettre à l’honneur le grand orchestre.

LIONEL ROUGERIE Il faut dire que je connais bien l’univers des Taloche et que, grâce à ma participation répétée aux séances de L’Orchestre à la portée des enfants (lancé par l’OPRL il y plus de 20 ans), j’ai eu l’occasion de me familiariser avec le travail orchestral, travail que je poursuis aujourd’hui avec des formations symphoniques en France, en Suisse et au Canada.

Que pourra-t-on entendre ?

BRUNO Ce sera très éclectique. Il y aura des grands classiques comme la Sarabande de Haendel (popularisée par Barry Lindon, le seul film de cape et d’épée de Stanley Kubrick), la Marche hongroise de La Damnation de Faust de Berlioz (que dirige de Funès dans La Grande Vadrouille), la Tarentelle de Rossini/Respighi (utilisée dans la fameuse scène du garage, dans Le Corniaud)…

VINCENT Mais aussi la Marche du Pont de la rivière Kwaï (d’Alford), le thème de La Panthère rose (de Mancini), le thème de James Bond (de Norman), des incursions plus romantiques avec Tea for Two de Chostakovitch (scène du bain turc dans La Grande Vadrouille) ou le thème du Parrain (de Nino Rota)…

LIONEL Sans compter les références incontournables au cinéma hollywoodien que sont les musiques de Bernard Herrmann (Psychose de Hitchcok) et John Williams (Les dents de la mer, Star Wars)…

Quelle mise en scène avez-vous imaginée ?

LIONEL Bruno et Vincent seront un peu comme des spectateurs arrivant dans une salle de cinéma, avec les tics habituels (tickets, boissons, popcorns…). Tournés vers le public, en revoyant mentalement des films connus, ils revisiteront des scènes culte, avec ce côté comique et burlesque qui les caractérise. Il y aura des références à Charlie Chaplin, Buster Keaton, Bourvil, de Funès… mais aussi des décalages par rapport au contexte de départ. Mon boulot est d’aboutir à un vrai spectacle musical.

VINCENT On ne sera pas seulement dans l’évocation des films, des personnages, des souvenirs qu’ils suscitent en nous, de la connivence mémorielle qui s’installe… L’idée est de provoquer une sorte de va-et-vient entre l’écran (imaginaire) et le spectateur, un peu à la manière de Woody Allen, dans La Rose pourpre du Caire (1985), qui faisait sortir les acteurs de l’écran.

BRUNO On sera aussi un peu dans le zapping, comme si on avait une télécommande en main. Ce sont les enchaînements musicaux qui susciteront les souvenirs. Nous espérons aussi pouvoir compter sur la participation du public et du chef !

Propos recueillis par Éric Mairlot
Réserver en ligne (dès le 2 septembre)