« Le dernier des hommes » de Murnau magnifié à l’orgue
Fable sur l’hypocrisie humaine, Le dernier des hommes de Murnau (1924) conte les mésaventures d’un vieux portier de palace qui, ayant perdu son emploi, est adulé lorsqu’il fait fortune et revient comme client respectable de l’hôtel. La caméra légère et mobile de Friedrich Wilhelm Murnau y ouvre la voie aux techniques du cinéma contemporain.
Les ciné-concerts avec improvisation au grand orgue Schyven sont l’occasion de faire entendre, associée aux chefs-d’œuvre du cinéma muet, la formidable palette sonore de cet instrument grandiose, qui peut utiliser 55 « jeux » (gammes de timbres) et les combiner pour créer des effets sonores à l’infini. Aux claviers et au pédalier de ce grand instruments, l’OPRL invite David Franke, Grand Prix d’improvisation du Concours d’orgue de Chartres (2008) et Prix du public du Concours de Harlem (Pays-Bas).