Chasseur maudit, Dvořák béni

« Pour apporter sa pierre à l’édifice, l’Orchestre philharmonique royal de Liège à eu la bonne idée d’ouvrir son concert avec une pièce des plus opportunes pour une cité qui se revendique comme “capitale européenne de la chasse et de la nature” : Le chasseur maudit de César Franck, un poème symphonique coloré et spectaculaire que ses musiciens connaissent presque aussi bien
que la célébrissime symphonie du compositeur d’origine liégeoise. Sous la direction de Pierre Bleuse, parfois spectaculaire dans les gestes, mais toujours pertinent, c’est un premier feu d’artifice, comme une sorte de John Williams avec un siècle d’avance. […] Vient enfin, en grosse pièce de la soirée, la célèbre et splendide symphonie du nouveau monde d’Antonin Dvořák. Avec un orchestre splendide de cohésion, des musiciens aux sonorités précises et puissantes et un chef qui a tombé la veste mais gardé le gilet – sans doute pour disposer d’une liberté de mouvement supplémentaire – c’est une exécution qu’on gardera en mémoire. »
Nicolas Blanmont, La Libre Belgique, 7 juillet 2025