Lorsque l'art de la lumière métamorphose l'art musical
Avec « OPRL+ Lumières », le samedi 5 novembre, à 20 heures à la Salle Philharmonique, l’artiste François Menou magnifie l’univers de la nuit sur les chefs-d’œuvre de Schoenberg et R. Strauss.
C’est une expérience sensorielle tout à fait inédite que l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège propose ce samedi 5 novembre à 20 heures à la Salle Philharmonique de Liège, en associant le grand répertoire symphonique au travail de l’ingénieux sculpteur de la lumière François Menou. Mêler la musique classique à une autre discipline artistique : c’est le défi que s’est lancé la série de concerts OPRL+ afin de proposer au public une expérience hors du commun.
Pour « OPRL+ Lumières », le chef d’orchestre Julien Leroy invite le public à s’imprégner du thème de la nuit grâce à la version pour orchestre à cordes de La nuit transfigurée de Schoenberg, promenade nocturne de deux amants en quête de rédemption, et aux Métamorphoses de Richard Strauss, une vaste méditation pour 23 cordes inspirée par la destruction de Munich, en 1945. Un programme intense et poignant, entièrement dédié aux cordes de l’OPRL.
De son côté, François Menou, accompagné de son assistant lumières Valentin Mouligné, met en valeur la musique en traduisant les émotions que ces œuvres musicales lui procurent par des jeux de lumière envoûtants. Ce « sculpteur » de la lumière s’est illustré sur les plus grandes scènes de théâtre et d’opéra, et a travaillé notamment avec Dominique Bruguière (qui collaborait avec Patrice Chéreau et Luc Bondy), le chorégraphe Thierry Malandain et la metteuse en scène Macha Makeïeff.
« Tous les créateurs lumière ont un peu leur propre parcours. Dans mon cas, c’est une passion qui remonte à l’enfance. Je me souviens de la joie que j’avais, gamin, en voyant comment une simple guirlande pouvait métamorphoser l’ambiance de toute une rue. (…) J’aime bien ce challenge de travailler au départ de la musique, dans une salle chargée d’histoire. La Salle Philharmonique de Liège est une très belle salle, mais avec une décoration très « présente », chargée… J’aimerais prendre le public par la main et lui montrer la Salle sous un autre jour, dans un cadre moins habituel et plus théâtral ! » (François Menou)
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