Intégrale des symphonies de Saint-Saëns par l’OPRL chez BIS : Diapason d’or pour le vol. 1 et sortie en septembre pour le vol. 2

Saint-Säens

Après le cycle Respighi, toujours en cours, l’OPRL enregistre pour le prestigieux label BIS l’intégrale des Symphonies de Camille Saint-Saëns, sous la direction de Jean-Jacques Kantorow. Rassemblées en deux volumes, ces cinq Symphonies paraissent à l’occasion du centenaire de la mort du compositeur ; elles permettent à l’Orchestre d’ajouter sa pierre aux rares intégrales existantes. 

Dans son édition de septembre, le mensuel Diapason, l’un des deux principaux magazines spécialisés de musique classique en France, a octroyé un prestigieux « Diapason d’or » au premier volet de cette intégrale, paru en mai 2021.
 

« Les bois du Philharmonique de Liège n’ont rien à envier à ceux du National de l’ORTF en termes de caractère ou d’agilité (Presto conclusif), les cordes gagnent même en légèreté et en ardeur - c’est tout dire! […] Les accords cinglants du premier mouvement et la fugue construite avec autorité, l’animation des contrechants forcent l’admiration. […] Vivement la seconde moitié de cette intégrale appelée à faire date! » (François Laurent, Diapason, septembre 2021)


La sortie du 2e volet du diptyque est programmée le 1er septembre dans tout le Benelux. Ce disque comprend la célèbre Symphonie n° 3 « avec orgue » (1886), œuvre d’une grande modernité qui inaugura d’ailleurs l’orgue Schyven de la Salle Philharmonique de Liège, en 1890. Une nouvelle version qui s’ajoute à celle enregistrée par l’Orchestre en 2008 avec Pascal Rophé et Olivier Latry (Cypres) et qui convie le grand organiste français Thierry Escaich, invité régulier de l’OPRL depuis le début des années 2000.

L’œuvre est complétée par la très rare Symphonie en fa majeur « Urbs Roma » (1856), une création écrite par Saint-Saëns à 21 ans à l’occasion d’un concours de composition musicale à Bordeaux dont il remporte le Premier Prix. Vraisemblable évocation à la gloire de Rome, cette œuvre ne sera pas mise en valeur par son compositeur qui ne l’inscrit pas dans son catalogue. Malgré ses incontestables qualités, elle reste inédite jusqu’en 1974 et n’est que très rarement jouée ou enregistrées aujourd’hui. Le mouvement lent de la Symphonie a été réutilisé en 1908 par Saint-Saëns dans la partition qu’il écrit pour le film muet L’assassinat du Duc de Guise, la première musique de film de l’histoire ! 
 

Écoutez un extrait de la Symphonie n° 3 «avec orgue»
Écoutez un extrait de la Symphonie «Urbs Roma»