La machine, un objet artistique ?

Music Factory machines

Le mercredi 26 octobre, à 18h30, pour le premier Music Factory de la saison, Pierre Solot déconstruit quelques machines de ces 200 dernières années et nous raconte comment elles se sont glissées dans l’imaginaire des compositeurs classiques. Des concerts décontractés où l’on apprend en s’amusant : ouvert à tous dès 12 ans, et gratuit pour les moins de 26 ans !

 

L’OPRL ouvre grand ses portes à tous les publics dès 12 ans avec une proposition toute simple : vivre l’expérience sensorielle de l’orchestre en suivant le guide, découvrir en s’amusant, avec quatre concerts thématiques, de nombreuses œuvres différentes, et une présentation qui laisse de la place à une certaine liberté de ton, grâce à Pierre Solot, pianiste, homme de radio, de télé et de théâtre ! « L’idée-clé des Music Factory, c’est l’ouverture, et c’est vraiment important, l’ouverture : on s’offre des extraits variés, on explore plusieurs siècles de musique, on peut faire des blagues, interagir… c’est vivant et cela laisse de la place à l’imprévu. Mais le fondement de tout cela, c’est bien sûr l’orchestre, celui sans qui le reste n’aurait pas de sens. Non seulement il participe aux exemples musicaux, mais il apparait aussi sous un autre jour grâce à l’interaction : derrière cette entité globale, il y a une somme d’individus uniques et distincts, chacun avec son humanité. »

Le mercredi 26 octobre, avec « Welcome to the Machine », Pierre Solot se plonge dans la fascination éprouvée par les compositeurs face aux machines. Avec un moment clé (la révolution industrielle) et quelques machines particulièrement mises à l’honneur : l’avion, la machine à écrire, les entrailles des immenses fonderies d’acier ou encore les premiers canons à poudre. Entre musiques bruitistes ou futuristes, esthétisation ou idéalisation des machines, ou clins d’œil humoristiques, le parcours s’annonce diversifié !

« On ne va pas tout dévoiler dès à présent, mais je peux vous dire que le programme sera varié, rigolo, et assez logiquement tourné vers des œuvres du XXe siècle. Ce qui est essentiel à comprendre, c’est que la machine, qui n’appartient pas à une pensée esthétique de l’art, est devenue une source d’inspiration importante de créations artistiques, et ce phénomène est en lien direct avec l’explosion des différents courants artistiques, au début du XXe siècle, en réaction aux courants précédents. Ces courants ont cherché à « désesthétiser » ce qui était considéré comme l’essence même de l’esthétique au siècle précédent. »

Les trois autres thèmes des Music Factory en 22-23 seront l’eau (« Le grand plongeon »), l’amour (« Love et caetera ») et le farniente (« La dolce vita »). L’OPRL vous promet de belles découvertes, non seulement par sélection musicale, mais aussi par ces « petits plus » de Pierre Solot lorsqu’il entre dans la « mécanique » de la musique : « Parce qu’un contexte permet de mieux comprendre une œuvre, qu’une information culturelle a de la valeur, oui, on a envie que chacun s’enrichisse de cette information ; et en même temps, parce que la musique est vibrante et qu’on peut bousculer la formule du concert, cela reste décontracté. Nous offrons un contenu « amplifié » qui permet de rentrer simplement dans la musique, même si on ne la connait pas. Cela parait antinomique, mais au contraire, ces deux aspects se rejoignent. »
 

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