Les 4e, 5e et 6e lauréats du Concours Reine Elisabeth en concert avec l'OPRL

REine Eli

Les 9, 11 et 14 juin, l'OPRL accompagne Sergey Tanin, Masaya Kamei et Arthur Hinnewinkel à Bruxelles, Liège et Bruges. Au programme, les grands concertos pour piano de Brahms, Liszt et Schumann ! 

Le Concours Musical International Reine Élisabeth 2025 (piano) s’est clôturé samedi soir. Le Français Arthur Hinnewinkel (4e Prix), le Japonais Masaya Kamei (5e Prix) et le Russe Sergey Tanin (6e Prix) seront aux côtés de l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège pour trois concerts, du 9 au 14 juin, sous la direction du chef d’orchestre belge Martijn Dendievel, Premier Prix du Concours allemand de direction d’orchestre en 2021 et lauréat des Concours de Rotterdam et Londres (Donatella Flick).

La soirée du 9 juin au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles est en direct radio (Musiq'3 et Klara).

PROGRAMME DE CES CONCERTS

BRAHMS, Concerto pour piano n° 1 (Sergey TANIN - 6e Prix)
LISZT, Concerto pour piano n° 1 (Masaya KAMEI - 5e Prix) 
SCHUMANN, Concerto pour piano (Arthur HINNEWINKEL - 4e Prix)

Orchestre Philharmonique Royal de Liège 
Martijn DENDIEVEL, direction 

LA PRESSE EN PARLE 

Arthur Hinnewinkel
« Pour la seconde partie de sa prestation, Arthur Hinnewinkel était le seul candidat cette année à avoir opté pour le Concerto de Schumann. Un compositeur qu’il affectionne particulièrement – en témoigne l’enregistrement qu’il a réalisé avec le Sinfonia Varsovia en 2024 entièrement consacré à ce dernier. Visiblement, l’univers tourmenté du composteur romantique allemand lui sied à merveille : dès l’attaque du premier mouvement Allegro affettuoso en la mineur, le jeune pianiste joue avec une tendresse infinie – parfois un peu trop dégoulinante – et un sens du phrasé prononcé, qui oscille entre moments lents et éclats plus rapides. » 
(Louise Pinchart, Le Soir)

Masaya Kamey 
« De la balade dans le désert imaginaire de Defoort au 5e Concerto de Saint-Saëns, dit "Égyptien", l'enchaînement se fait tout naturellement : Kamei s'y lance avec fougue, suivi par un orchestre qui met quelques mesures à prendre ses marques. Tout ici est brillant, séduisant, chatoyant, généreux, Saint-Saëns y a déversé – outre son immense savoir-faire – son inspiration la plus personnelle, la plus libre, et c'est bien ainsi que le jeune pianiste l'entend. De distance, point, ni d'humour, mais le plus beau piano du monde, toujours sur le versant romantique, un art du chant exceptionnel, une virtuosité grisante et un plaisir visible – et communicatif - à faire des trouvailles orientalisantes du compositeur de véritables merveilles. » 
(Martine Mergeay, La Libre)

Sergey Tanin
« Maîtrise parfaite, encore et plus encore, dans un Concerto n°3 en ut majeur de Prokofiev, souverain d'intelligence, d'émotion et de virtuosité. L'espace d'une demi-soirée, on pourrait se croire revenu aux temps héroïques du Concours Reine Elisabeth, ces décennies 1950 à 70 où l'URSS envoyait en formation serrée à Bruxelles la crème de la crème de ses violonistes et pianistes. Tanin, c'est la puissance et l'expressivité de l'école russe du piano, la rigueur technique et la détermination de vaincre au service de l'expression de l'émotion. Il y a ici toute la gamme de sentiments qu'on peut attendre, exprimée à un niveau technique exceptionnel. "On a changé le piano, ce n'est plus le même instrument", murmure une spectatrice. Si, c'est le même grand Steinway, mais joué par un musicien exceptionnel, qu'on serait surpris de ne pas le retrouver sur le podium samedi soir. » 
(Nicolas Blanmont, La Libre)

RÉSERVATIONS

Lundi 09/06 BRUXELLES (COMPLET)
Mercredi 11/06 LIÈGE (DERNIÈRES PLACES) 
Samedi 14/06 BRUGES (DERNIÈRES PLACES)